Les psychanalystes échangent beaucoup entre eux sur des points théoriques et cliniques dans des petits groupes de travail ou dans des revues scientifiques.
Le complexe fraternel
animé par Nathalène Isnard-Devezac
Cette année nous poursuivrons notre travail en nous donnant comme axe l’exploration des destins du lien frère-sœur au-travers des différentes représentations qui s’offrent à notre écoute clinique : rivalité, identifications, idéalité… mais aussi l’inavouable du meurtre et de l’inceste. A l’occasion nous pourrons puiser à d’autres sources : littéraire, historique, mythologique, biblique…
En parallèle, nous nous intéresserons également à une autre dimension de ce lien : sa mise en tension avec la question du féminin.
Quatrième GroupeL’invention clinique
animé par Danièle Césaréo
Ce groupe de lecture a pour but de revisiter les œuvres de psychanalystes qui ont apporté leurs contributions innovantes dans l’évolution de la théorie psychanalytique et ont fait preuve d’un travail de transmission. Il donnera lieu à la fois à un travail de compilation des textes et un travail d’élaboration singulier de chaque participant. Nous aborderons en premier lieu l’œuvre majeure de Sandor Ferenczi, psychanalyste hongrois, né le 16 juillet 1873 à Miskolc et décédé le 22 mai 1933 à Budapest. Il sera le pionner d’un ensemble d’initiatives cliniques : la notion d’introjection, par exemple, s’invente chez Ferenczi, se voit intégrée dans le corpus théorique de Freud et développée plus largement par Mélanie Klein. A cela s’ajoute son élaboration innovante du contre-transfert, la confusion de langue entre l’enfant et l’adulte, le traumatisme, la technique active, conviction et croyance. La clinique, voilà ce qui intéresse Ferenczi.